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Le système de navigation par GPS - Cinquième leçon : Autres sources d'erreurs
Par Jacques VA2JOT

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Il existe plusieurs autres sources d'erreurs qui peuvent fausser une solution de position. Un bon récepteur se doit d'en tenir compte. Voici les plus importantes:

Descente turbulente

Nous tenions la vitesse de propagation comme étant égale à celle de la lumière. Ceci est vrai seulement dans un vide absolu. Quand le faisceau radio du satellite traverse les particules chargées de l'ionosphère et la vapeur d'eau de la troposphère, sa vitesse de propagation passe sous l'unité retardant ainsi son arrivée au récepteur.

Il existe un moyen d'amoindrir ce genre d'erreur. Il existe des modèles de propagation basés sur des échantillons pris antérieurement. Malheureusement, les conditions atmosphériques sont rarement identiques aux modèles.

La meilleure façon de corriger ces erreurs serait de syntoniser les deux canaux (L1 et L2) d'émission du satellite. Seuls les récepteurs haut de gamme comme ceux utilisé par les arpenteurs-géomètres en sont capables. L'obstacle majeur a cette solution est le prix du récepteur et sa lenteur à livrer une solution de position, il doit demeurer immobile pendant au moins 15 minutes.

Atterrissage cahoteux

Les derniers mètres du parcours ne sont guère plus calmes. Le faisceau peut rencontrer les mêmes obstacles que ceux qui causent les affaissements en mobilité. Le récepteur utilise la polarité circulaire afin d'éliminer les faisceaux réfléchis. Leur étalement temporel (délai) fausserait la solution de position. Bien qu'on puisse prétendre qu'un faisceau doublement réfléchi ne serait pas rejeté, cette double réflexion l'aura tellement atténué qu'il deviendrait indétectable au récepteur.

Dans l'espace

Bien que les satellites soient hautement fiables, on peut leur attribuer une minuscule partie des l'erreur possible de solution de position. Leurs oscillateurs au césium sont excessivement précis mais ils ne sont pas à l'épreuve des erreurs provoquées par des bombardements de particules cosmique. De minuscules non-concordances peuvent se produire qui se traduiront par de légères erreurs de solution de position. Malgré une surveillance constante, les satellites ne peuvent être mis à jour à chaque orbite alors certaines non-concordances vont donc subsister entre ces mises à jour.

Certains angles sont meilleurs que d'autres

Il se trouve habituellement plus de satellites visibles qu'on a besoin. Le récepteur va choisir les meilleurs et ignorer les autres. Il existe cependant des circonstances où il n'y a que quelques satellites visibles qui sont de plus, soit regroupés dans un même coin du ciel ou très bas sur l'horizon.

L'angle d'intersection de leurs faisceaux au récepteur est optimal quand il approche 90°. Quand l'angle est trop ouvert, il y a augmentation de l'ambiguïté horizontale. Quand l'angle est trop fermé, il y a augmentation de l'ambiguïté verticale. En langage GPS, on a surnommé ce phénomène dilution géométrique de la précision ou GDOP (Geometric Dilution of Precision).

Il devient clair ci-haut que lorsque les satellites sont à angle droit comme dans A, l'ambiguïté de position est à son minimum tandis que dans B et C, elle est à son maximum. Dans B, il y aura dilution de la précision de position horizontale et dans C, le même phénomène affectera la précision de la position verticale c.a.d. la lecture de l'altitude. Les bons récepteurs choisissent les satellites qui vont fournir une dilution de précision la plus basse. Les récepteurs de bonne qualité peuvent aussi indiquer l'indice GDOP soit à l'écran ou via l'interface numérique (ceux qui en ont).

Selective Availability

Le " SA " ou sélection de la disponibilité ajoute du " bruit " à l'oscillateur des satellites afin d'augmenter le degré d'incertitude de la solution de position. L'objectif de cette pollution visait à empêcher des terroristes d'utiliser des GPS pour guider des missiles. Les récepteurs militaires sont dotés de décodeurs afin de contourner ces erreurs voulues de solution de position. L'avènement du système de GPS russe GLONAS (GLObal NAvigation System) ainsi que le post-développement du mode d'exploitation en différentiel (DGPS) ont rendu caduque le SA. Il est présentement désactivé.

Exploitation en différentiel ou DGPS

Bien que suffisamment précis pour la plupart des applications, des chercheurs ingénieux ont mis au point une façon de corriger les ambiguïtés ou l'incertitude de solution de position. Le mode d'exploitation en DGPS offre des solutions de position à quelques mètres près pour les mobiles et à quelques centimètres près pour les récepteurs qui demeurent stationnaires pendant quelques minutes. Cette méthode d'exploitation du système GPS n'avait pas été prévue dans les plans originaux du département de la défense américain.

Cette innovation a aussi transformé ce qui était à l'origine un système de navigation en un système universel de mesure capable de positionner avec grande précision des objets sur une échelle globale. Nous allons bientôt examiner de plus près comment fonctionne ce mode d'exploitation.

Récapitulation

Correction des erreurs

  1. L'ionosphère et l'atmosphère ralentissent les faisceaux des satellites causant ainsi des erreurs de solution de position.

  2. Certaines erreurs peuvent être corrigées à l'aide d'un modèle mathématique de propagation.

  3. La configuration de la constellation de satellites peut exacerber les erreurs de solution de position.

  4. Le mode d'exploitation en différentiel (DGPS) peut éliminer la majorité de ces erreurs.

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